De l’électricité dans l’air
installation sonore pour 18 haut-parleurs
2015

exposition personnelle Il y a les nuages qui avancent, CIAP, Île-de-Vassivière, 2015

Les heures creuses 


L’installation De l’électricité dans l’air se déploie dans deux espaces et met en relation deux couches sonores (proche et lointaine selon notre position) qui s’additionnent ou se répondent à distance.
Dans un premier grand espace, quatorze haut-parleurs massifs, posés au sol et orientés de façon irrégulière, diffusent à différents volumes (parfois fortement) des bruits hachés, des impacts, des stridences, des ondes, des vibrations. Des séquences brèves, sans cesse interrompues, qui perturbent le lieu par à-coups, ruptures et reprises. Une présence électrique, forte, massive, instable, provenant du sol.
Dans les silences, on perçoit dans le lointain, par-delà un couloir et des escaliers, des fragments des voix. Des voix sans texte, dans différents états, qui appellent, crient, chantent, retiennent leur respiration. Elles proviennent d’une salle à un autre étage et sont diffusées sur quatre haut-parleurs en hauteur fixés sur les côtés.
Cette présence vocale, aérienne, en apesanteur, elle aussi discontinue, entretient avec les sons électriques du premier espace (à l’étage inférieur) une relation physique et nerveuse. Les deux couches sonores se font entendre en se déplaçant d’un espace à l’autre, chacune alternativement, à proximité ou à distance. L’une déclenchant, stoppant, répondant ou accompagnant l’autre.

extrait

extrait

hiuhuu

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photos Aurélien Mole


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à propos

texte d’Anne-Sophie Miclo, article de presse La belle revue, exposition CIAP, juin 2015, fr./angl.
texte de Majorie Micucci, article de presse poptronics.fr, exposition CIAP, juillet 2015
entretien vidéo École d’architecture de Nancy, exposition CIAP, 2015
entretien radio Chronique radiophonique n°12, Réseau Art contemporain en Limousin, exposition CIAP, 2015
entretien avec Marianne Lanavère, exposition CIAP, inédit, 2015

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