Proche, très proche
installation sonore pour 5 haut-parleurs
2006

exposition Agir dans le paysage, CIAP, Île-de-Vassivière, 2013
exposition En quête de l’ange, Galeries Thermales, Nancy, 2013 (cur. Éric Didym)
Festival Entre cour et jardins, Parc de la Colombière, Dijon, 2009 (co-production Césaré Reims)
exposition Home Sweet Home, CCCOD, Tours, 2006 (cur. Damien Sausset)

Proche, très proche (Close, very close) – version avec sous-titres anglais
exposition personnelle, Motive Gallery Amsterdam, 2010

Les heure creuses 

version en plein air

L’installation Proche, très proche, est une version avec bruits de l’installation Quant-à-soi, présentée, ici, en extérieur, dans une parcelle boisée d’un parc, et composée de deux plans sonores distincts.
L’installation étant une oeuvre en pointillé qui laisse exister les alentours, un troisième plan possible est constitué des sons naturellement présents dans le lieu, proches ou lointains.
Un premier ensemble de quatre paires de haut-parleurs disposées en arc de cercle, posées au sol au milieu des arbres et orientées vers le haut, et qui forment une ceinture qui nous fait face une fois que l’on pénètre la parcelle boisée. Elles diffusent une série de bruits, entrecoupés de silences, qui circulent d’un haut-parleur à l’autre. Chacun de ces sons est un geste, une action très brève produite sur des objets domestiques. Ils obéissent à une logique qui nous échappe.
Plus loin, au centre de la parcelle, dans une partie plus dégagée, un dernier haut-parleur est posé sur un socle. Il diffuse une voix. Cette voix est cachée, on ne peut l’entendre qu’une fois franchie le premier écran de haut-parleur. Sa découverte dépend de notre déplacement, de notre écoute. En s’avançant, on peut découvrir, plus ou moins fortes et distinctes selon la distance, une série de phrases courtes, elles aussi entrecoupées de silences et qui sont diffusées de façon exactement synchrone aux bruits provenant des premiers haut-parleurs (c’est ce synchronisme qui permet de cacher la voix : chaque phrase correspond à un bruit).
Lorsque cette voix apparaît, des liens se révèlent. Une femme nous parle, elle évoque des liens invisibles, qu’elle a des difficultés à définir.

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extrait

extrait

hiuhuu

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Parc de la Colombière, Dijon, 2009 – photos D.P.


version en intérieur avec sous-titres

Proche, très proche (Close, very close). Dans cette version en intérieur et avec traduction, les quatre premiers haut-parleurs pour les bruits sont posés au sol en arc de cercle et forment une ceinture, un écran, devant un habitacle. Ce volume contient, cache et protège, à son entrée – étape intermédiaire du parcours – un écran pour les sous-titres de la traduction (en anglais) et plus loin, encore plus à l’abri et qui ne dévoile qu’une fois franchi le coude, le haut-parleur pour la voix (en français). Traduction en anglais de Miles Hankin.

Motive Gallery, Amsterdam, 2010 – photos 1-9 Chris Bestebreurtje / 10 Martin Stig


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à propos

– texte de Dominique Petitgand, livre Les liens invisibles, CIAP, Île-de-Vassivière, 2015, fr./angl.
entretien avec Marianne Lanavère, préparation à l’exposition, CIAP Vassivière, inédit, 2015
texte de Marie Cantos, article de presse Zéro Deux, juillet 2013
texte de Christophe Gallois, communiqué de presse Motive Gallery, 2010, angl./fr.

entretien avec Frédéric Bonnemaison, pour le Festival Entre cour et jardins, Dijon, 2009