Il y a, ensuite
installation sonore pour 4 haut-parleurs
1994
exposition Activity of Matter, gb agency, Paris, 2019
exposition Sans réserve, collection MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2018
exposition Là, ABA, Salle du chevet, Paris, 2017 (cur. Michel Brière)
exposition personnelle Il y a les nuages qui avancent, CIAP, Île-de-Vassivière, 2015
exposition Itinéraire Bis, MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2011
exposition Être présent au monde, collection MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2007
exposition Exposing Cinema, Blaak 10 Gallery, Film Festival of Rotterdam, 2006 (cur. Edwin Carels)
exposition Raconte moi/Tell me, Musée National des Beaux-Arts de Québec, 2005 (cur. Marie Fraser)
exposition Mobiles Urbains, abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l’Aumône, 2003
exposition Les heures claires, Villa Savoye, Poissy, 2002 (cur. Frank Lamy)
exposition Ouverture : 0.4, Château du Bionnay, Lacenas, 1999 (cur. Olivier Reneau)
Il y a, ensuite (There is, then) – version pour 2 haut-parleurs et sous-titres anglais
exposition Raconte-moi/Tell me, Casino, Luxembourg, 2006 (cur. Marie Fraser)
Les heures creuses
Il y a, ensuite est une installation pour quatre haut-parleurs, deux voix et une musique.
Dans cette version, les deux voix et la musique habitent les trois niveaux de la galerie, sont entendues dans l’ensemble des espaces et dialoguent à distance.
La musique, diffusée sur deux haut-parleurs fixés au bas du mur au milieu des autres oeuvres, dans l’espace du bas et dans l’espace du haut, encadre les deux voix, diffusées elles sur des haut-parleurs fixés à hauteur d’oreille, l’une dans l’entrée, comme accueil, l’autre dans l’espace intermédiaire du bas.
La musique, répétitive, horizontale et linéaire, perçue au loin ou à proximité selon le niveau de la galerie dans lequel on se trouve, enclenche la narration et accompagne la scansion des voix qui se répondent à distance : une enfant, d’une part, voix centrale qui décrit fragment par fragment un paysage à reconstruire (panorama, détails proches et lointains), un paysage possible, composite, à moitié réel ou inventé, et une femme, d’autre part, voix secondaire qui interroge et relance le récit.
visuel de communication – extrait transcription
extrait 1
extrait
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gb agency, Paris, 2019 – photos Aurélien Mole
Lors de l’exposition dans l’île de Vassivière, Il y a, ensuite a pris place dans un petit théâtre (espace frontal avec petit gradin).
Dans la première partie de l’espace, en haut du gradin, deux haut-parleurs posés au sol diffusent la musique. Plus loin, au-delà des quelques marches, sur ce qu’on peut nommer la scène, deux haut-parleurs sur socle, à distance l’un de l’autre, diffusent les deux voix.
Le paysage possible, imaginaire et découpé, évoqué par la voix de l’enfant trouve des résonances avec le paysage réel de l’île. Ce paysage dont nous pouvons apercevoir un fragment au travers de la petite fenêtre sur le mur du fond, point de vue cadré sur la nature, le lac.
extrait
CIAP, Île-de-Vassivière, 2015 – photos Aurélien Mole
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L’installation Il y a, ensuite occupe toujours deux espaces. Un espace pour la sous-couche musicale, et à proximité, un espace pour les deux voix.
Dans cette version pour la collection du musée, une cloison haute dessine un premier espace, un sas dans lequel deux haut-parleurs, sur socle et à mi-hauteur, diffusent en symétrie la musique.
Au-delà de cette cloison, dans un espace beaucoup plus vaste et ouvert, deux haut-parleurs, sur socle et à hauteur d’oreille, tenus à distance et orientés spécifiquement (le second regarde le premier qui, lui, regarde au loin), diffusent les deux voix, tandis que l’on continue d’entendre, légèrement atténuée, la musique en accompagnement.
extrait
extrait
MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2007 – photos D.P.
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Dans cette version, Il y a, ensuite prend place dans un grand et double escalier symétrique, à la croisée des différentes salles du musée.
La musique occupe le premier palier, et les voix, le second. Les deux haut-parleurs pour la musique sont posés, en symétrie, sur le rebord de fenêtres. À l’étage supérieur, les deux haut-parleurs pour les deux voix, sont fixés en hauteur des fenêtres, de part et d’autre de l’axe central et orientés en légère plongée.
Comme nous avons le choix de monter par l’escalier de gauche ou celui de droite, nous pouvons découvrir en premier soit la voix de l’enfant, soit celle de la femme. Sur le second palier, à équidistance des deux haut-parleurs, les deux voix se rejoignent, tandis que l’on continue d’entendre, provenant de l’étage inférieur, la musique en accompagnement.
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Musée National des Beaux-Arts de Québec, 2005 – photos D.P.
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version pour 2 haut-parleurs et sous-titres
Il y a, ensuite (There is, then) : dans cette version pour voix seules, la sous-couche musicale a été soustraite. La rue en contrebas et le trafic des voitures créent une rumeur qui se fait entendre à l’intérieur de l’exposition et occupe, dans l’économie de l’écoute requise, la place de la musique. La grande longueur de la verrière du lieu d’exposition permet de diffuser les deux voix à deux pôles très distants l’un de l’autre.
Au mur sur le côté, un écran diffuse les sous-titres (traduction en anglais) des paroles (en français).écrite et synchrone des paroles (en français). Traduction en anglais de Chet Wiener.
extrait 2 avec voix seules
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Casino, Luxembourg, 2006 – photos Christian Mosar
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à propos
– entretien pour l’audio guide, exposition collection MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2018
– entretien vidéo avec Anne-Laure Flacelière, exposition collection MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2018
– texte de Dominique Petitgand, catalogue de l’exposition ABA, 2017
– entretien avec Marianne Lanavère, exposition CIAP, inédit, 2015
– entretien vidéo École d’architecture de Nancy, exposition CIAP, 2015
– entretien radio Chronique radiophonique n°12, Réseau Art contemporain en Limousin, exposition CIAP, 2015
– texte de Guillaume Désanges, livre C’est pas beau de critiquer ?, MAC/VAL, 2009, fr./angl.
– texte d’Alexia Fabre, catalogue de l’exposition MAC/VAL, 2007, fr./angl.
– texte de Marie Fraser, catalogue de l’exposition MNBA Québec/Casino Luxembourg, 2005, fr./angl.
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