Catégorie : Non classé

Certaines responsabilités

Certaines responsabilités
installation sonore pour 2 haut-parleurs
1994

exposition Le saut dans le vide, Maison centrale des artistes, Moscou, 1994 (cur. Nadine Descendre)

Certaines responsabilités est une oeuvre composite.
Deux haut-parleurs à hauteur d’oreille face à une rangée de sièges de cinéma. Pour une écoute frontale, stéréo, assise.
Sur ce même dispositif, plusieurs pièces sonores se succèdent en un long récit fragmenté.

Fringale

Fringale
installation sonore pour 2 haut-parleurs
1997

exposition Actions urbaines II, FRAC Lorraine, Metz, 1997

 

Les heures creuses 




Fringale est une installation en extérieur et dans l’espace public.
Elle prend place au centre ville, à côté d’une terrasse et sur un banc légèrement en retrait de la rue.
Deux haut-parleurs cachés derrière une grille font entendre une suite de pièces sonores en version stéréo.


photo FRAC Lorraine

Le prévu, l’imprévu

Le prévu / L’imprévu
installation sonore pour 4 haut-parleurs
1993

exposition Déplacements – Chez l’un, l’autre, galerie Anton Weller, Paris, 1998 (cur. Alain Declercq)

 

Le prévu, l’imprévu occupe deux espaces symétriques, disposés de part et d’autre d’un long couloir.
Dans chacun des deux espaces, deux haut-parleurs : une même voix (une femme) et une même atmosphère musicale lancinante et hypnotique. Dans le premier espace, la femme décrit ce qui fait l’attente et l’excitation d’un événement inespéré et non-dit (Le prévu).
À l’autre bout du couloir, dans le second espace, son récit fait place à la désolation ou au fatalisme une fois que l’événement, une catastrophe imprévue, a eu lieu (L’imprévu).
Au milieu du couloir, la musique, qui parvient de part et d’autre, fait lien entre les deux extrémités.

extraits partie 1 – partie 2

extrait

hiuhuu

L’amorce des consignes

L’amorce des consignes
installation sonore pour 7 haut-parleurs
1997

exposition Domaines publics, Mairie du XIXe, Paris, 2001 (cur. F. Piron, G. Désanges, A. Woltz)

Les heures creuses 

L’installation L’amorce des consignes occupe deux espaces d’un bâtiment public, une mairie.
Dans le hall, six haut-parleurs discrètement fixés en hauteur, diffusent une séquence musicale répétitive et longue dont le volume, les variations et le mixage varient selon le temps et l’attention qu’on lui accorde.
Plus loin, dans une partie annexe, par-delà plusieurs portes et un long couloir, un haut-parleur, fixé au mur à hauteur d’oreille et derrière des sièges prévus pour l’attente, diffuse une voix (un enfant qui dresse un inventaire des choses à emporter dans l’imminence d’une catastrophe).
Les portes, qui s’ouvrent et se ferment au gré des passages, font se superposer, plus ou moins en accord, la voix à proximité et la musique provenant du hall, désormais perçue dans la distance.

extrait

extrait

hiuhuu


ddd

à propos

texte de Dominique Petitgand, catalogue de l’exposition Domaines Publics, Ville de Paris, 2001

dddd

Obstacles

Obstacles
installation sonore pour 6 haut-parleurs
2001

exposition personnelle, gb agency, Paris, 2001

Les heures creuses 

Dans un espace d’un seul tenant, plongé dans la pénombre, et sur un dispositif centrifuge de six haut-parleurs fixés aux murs, trois pièces sonores se font entendre successivement dans un long récit.
Le premier haut-parleur, au mur dans l’axe central, diffuse les voix et les récits. Quatre haut-parleurs sur les murs de côté, les atmosphères sonores et musicales en sous-couche d’accompagnement des voix.
Enfin, un dernier haut-parleur à mi-hauteur sur le dernier côté et en retrait, d’autres voix perçues dans le lointain

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos Marc Domage


d

à propos

catalogue de l’exposition, Textes, sons, gb agency, 2001

Sommeils

Sommeils
installation sonore pour 6 haut-parleurs
2001

exposition Traversées, ARC, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 2001 (cur. H.-U. Obrist, L. Bossé, A. Woltz)

eeee

Sur un même dispositif de six haut-parleurs, l’installation Sommeils fait se succéder plusieurs récits liés au sommeil.
Dans un espace d’un seul tenant, les six haut-parleurs, fixés aux murs et orientés vers le centre, diffusent différentes voix, atmosphères sonores et musicales et silences.
L’emplacement du siège suggère un point d’écoute privilégié vers lequel convergent et s’additionnent en se mixant les multiples couches sonores.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photo Marc Domage

Dehors

Dehors
pièce sonore pour casque ouvert
2002

exposition Mobiles urbains, abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l’Aumône, 2003
exposition Paysages, Biennale d’Art Contemporain, Enghien-les-Bains, 2002 (cur. Catherine Grout)

iiiiiiii

Dehors est une version plus courte et pour casque dit « ouvert » de l’installation Exhalaisons.
C’est une œuvre environnementale, sans paroles, pour une écoute en plein air, libre et itinérante, en promenade en ville, dans un parc ou au bord d’un lac. Les casques utilisés sont dits « ouverts » : ils ne nous coupent pas de notre environnement mais laissent exister les sons extérieurs, naturels ou accidentels, perceptibles comme des sous-couches ou des ponctuations involontaires, en rupture ou en dialogue avec les pleins et les creux de l’œuvre.

fffff

extrait

jjjjj

jjjjj

jjjjj

1-2 Enghien-les-Bains, 2002 – photos Biennale d’Art Contemporain / 3 abbaye de Maubuisson, 2003 – photo D.P.


ffff

document

guide de l’exposition

À l’étouffée

À l’étouffée
installation sonore pour 6 haut-parleurs
2003

exposition personnelle, Galerie Circuit, Lausanne, 2003


À l’étouffée est une oeuvre composite.
L’installation prend place dans un grand espace d’un seul tenant. Dans la partie qui nous accueille, quatre premiers haut-parleurs, au sol, proches des murs et tournés vers les côtés, diffusent les éléments sonores et musicaux. Plus loin au fond de l’espace, en position d’indirect et face à un mur de panneaux isolants (pour un second espace plus feutré), un haut-parleur sur socle diffuse les voix.
Sur ce même dispositif de cinq haut-parleurs, plusieurs séquences se succèdent dans différentes configurations :
voix seules, voix avec sons, sons seuls ou silences.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos Virginie Otth

La gorge sèche

La gorge sèche
installation sonore pour 10 haut-parleurs
2004

exposition personnelle La gorge sèche, Site Capécure, Boulogne-sur-Mer, 2004 (cur. Amélie Codugnella)


L’installation La gorge sèche est une oeuvre composite qui occupe un bâtiment industriel dans son entier et sur plusieurs niveaux. Une série de colonnes d’air, reliant les différents étages, fait entendre dans tout le lieu des séquences sonores (mécaniques indéterminées et choeur suspendu), diffusées depuis le sous-sol par quatre haut-parleurs cachés, qui s’échappent par de fines ouvertures en échos jusqu’à la toiture.
Au sous-sol, deux autres haut-parleurs dans les recoins diffusent des sons électriques qui s’associent aux premiers échappés, pour une écoute souterraine plus immersive.
Au rez-de-chaussée, trois haut-parleurs sur socle diffusent en alternance des voix (plusieurs récits à trois voix).
Plus loin, une porte dissimule un haut-parleur qui fait entendre, dans son interstice, le son d’un écoulement d’eau et d’une mélodie métallique.
Tous ces sons, ponctués par les silences et provenant des multiples étages, se lient à distance et entretiennent des relations de dialogue, d’accompagnement ou d’échos.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos D.P.


ddd

document

extraits du catalogue La gorge sèche – dessins d’Amélie Codugnella / notes D.P.dddd


ddd

à propos

entretien avec Guillaume Désanges in catalogue La gorge sèche, à table !, Boulogne-sur-Mer, 2004
catalogue de l’exposition, La gorge sèche, édition à table !, Boulogne-sur-Mer, 2004

dddd

Voix blanche

Voix blanche
installation sonore pour 6 haut-parleurs
2005

Voix blanche (Voci bianche) – version bilingue français/italien
exposition personnelle, Centre Culturel Français de Milan, 2005 (cur. Claire Burrus)

Les heures creuses 


Sur un même dispositif de six haut-parleurs, l’installation Voix blanche (Voci bianche) fait se succéder trois séquences sonores et musicales – dont État liquide / Télépathie – en version bilingue français/italien.
L’installation articule deux plans sonores : un fond et un premier plan, qu’elle fait découvrir dans une logique inversée. Au premier abord, à l’entrée, comme un premier écran sonore, quatre haut-parleurs cachés sur un toit intérieur au-dessus de l’espace central, diffusent des séquences sonores et musicales qui retombent en pluie et sur les côtés.
Plus loin, au fond de l’alcôve, deux haut-parleurs, posés au sol et tournés vers le fond en position d’indirect, diffusent différemment les voix. Sur la gauche, les voix en français, d’une femme puis d’un enfant, narratrice et narrateur des récits. Sur la droite, la voix d’une traductrice, enregistrée au téléphone, s’exprimant en italien, répétant et commentant en style indirect les paroles en français.
Lorsque nous nous trouvons dans l’alcôve, assis face à ces deux haut-parleurs, les sons provenant du toit se font entendre désormais comme une sous-couche d’accompagnement, sur laquelle se détachent, en premier plan, les voix dans les deux langues.
Traduction orale en italien de Marina Melancorteci.

extrait

extrait version bilingue fr./it.

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos CCF Milan


document

carton d’invitation – graphisme Baron Osuna et D.P.


gggg

à propos

 – texte de Dominique Petitgand, revue  La lettre du CCF Milan, janvier 2005

ddd