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Con-trac-tions, con-signes

Con-trac-tions, con-signes
installation sonore pour 2 haut-parleurs
2016

exposition personnelle L’élément déclencheur, gb agency, paris, 2016

Les heures creuses 

Con-trac-tions, con-signes est une installation pour 2 haut-parleurs en symétrie.
Fixés aux murs à hauteur d’oreille, à proximité l’un de l’autre et de part et d’autre d’un axe (la place de l’écoute). Sur les haut-parleurs, deux voix entretiennent une relation de montage, de déclenchement, de tension, à propos de laquelle on ne peut dire qui manipule l’autre.
Chacune des deux voix, l’une à près l’autre, mots et syllabes en ping-pong, essaye d’aller au bout d’une phrase, dans une progression empêchée par la brièveté des fragments, des coupures arbitraires, des retours en arrière, des répétitions et des silences.


photo Aurélien Mole

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extrait

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document

extrait transcription


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à propos

texte de Marie Cantos, communiqué de presse gb agency, 2016, fr./angl.

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À la merci

À la merci
installation sonore pour 2 haut-parleurs
2011

À la merci (Στο έλεος)version avec sous-titres anglais et grecs
exposition The last Reader – The Unwritten Library, Annex M, Megaron Concert Hall, Athènes, 2018 (cur. Anna Kafetsi)

À la merci (At the mercy)version avec sous-titres anglais
exposition Sous l’Amazone coule un fleuve, collection FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand, 2013
exposition Une terrible beauté est née, La Sucrière, Biennale de Lyon, 2011 (cur. Victoria Noorthoorn)
exposition personnelle, gb agency, Paris, 2011
exposition Both, Before and After, gb agency, Paris, 2010

Les heures creuses 

Diffusée sur deux haut-parleurs fixés au mur à hauteur d’oreille, À la merci est composée d’un enregistrement sonore qui se présente comme une archive et qui laisse planer le doute sur sa véracité.
Elle est composée de deux voix qui se succèdent en quinconce et prend l’apparence d’un plan-séquence brut qui met en scène une situation apparemment irréelle : mot par mot, parfois syllabe par syllabe, un enfant sachant à peine parler dicte une très longue phrase, inaudible et illisible dans sa globalité, qui s’apparente à un écrit.

version avec sous-titres

À la merci (Στο έλεος), À la merci (At the mercy). Sur un autre mur, le côté, en décalage à la frontalité de l’écoute, un écran diffuse la traduction de chaque parole, comme une décalque visuelle reprenant la scansion, le bégaiement et les répétitions de la phrase en construction. Traduction en grec d’Annex M, traduction en anglais de Miles Hankin.

extrait

extrait

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1-2-3 Biennale de Lyon, 2011 – photos Blaise Adilon / 4 FRAC Auvergne, 2013 / 5-6-7 gb agency, Paris, 2011 – photos Marc Domage


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documents

visuels pour catalogue – extraits du texte avec traduction en anglais


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sous-titres

extraits traduction en anglais et en grec


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à propos

texte d’Éric Suchère, catalogue de l’exposition Sous l’Amazone coule une rivière, FRAC Auvergne, 2013
captation vidéo exposition gb agency, réalisée par Éric Boutin et Dominique Petitgand, 2011
texte de Dominique Petitgand, catalogue de l’exposition Une terrible beauté est née, Biennale de Lyon, 2011, fr./angl.
entretien vidéo par Arnaud Deparis, Biennale de Lyon, 2011
entretien avec Arnaud Galy, article de presse zigzag-francophonie.eu, 2011

texte de Valery Poulet, blog transversales-blogspot.com, mai, 2011

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Ce moment d’attente

Ce moment d’attente
installation sonore pour 9 haut-parleurs
2008

exposition personnelle Ce moment d’attente, Le Grand Café/Scène Vip, Saint-Nazaire, 2011
exposition personnelle Ce moment d’attente, Instants Chavirés, Montreuil, 2008 (cur. Guillaume Constantin)

 

Les heures creuses 

Ce moment d’attente est un titre générique pour un ensemble de pièces (dont La porte ne s’est pas ouverte comme fil conducteur), remontées, remixées et dépliées selon une nouvelle logique liée concrètement au lieu. 
Pour cette version dans une salle de concert vide, j’ai souhaité utiliser la totalité de la salle : le hall d’entrée, le bar, la salle, la scène et les passerelles. Un volume, pensé comme un tout découpé en cinq parties proches les unes des autres et à tout moment accessibles. J’ai souhaité aussi rendre le lieu le plus nu possible, solennel, pour proposer plusieurs degrés d’écoute entre la déambulation, l’approche progressive, l’attention flottante et la concentration.
L’installation ne possède pas de centre. Elle distribue dans le temps des séquences sonores qui mettent chacune en jeu différents points de l’espace, connectant plusieurs pôles. Par nos déplacements et nos stations, nous partons à la découverte des liens entre les voix (points dans l’espace, proches ou lointains) et les bruits et les éléments musicaux (diffusés comme des étendues sonores envahissantes). Des liens qui font dialoguer à distance différents niveaux (rez-de-chaussée, balcon, scène, passerelles), premier et arrière plans, centre et périphérie – redistribués selon notre position.
Cette déambulation nous permet d’entendre une succession de séquences, entrecoupées de silences, qui utilisent tour à tour et selon une logique qui prend du temps à se dévoiler, les différentes parties d’un tout, et dessinent dans l’espace différentes figures : une voix seule dans le silence, une figure et un fond, un duo ou une atmosphère englobante.

extrait

extrait

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Scène VIP, Saint-Nazaire, 2011 – photos Marc Domage


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Dans cette première occurrence, Ce moment d’attente occupe une ancienne brasserie découpée en quatre espaces ouverts les uns aux autres.
Dans le premier espace, feutré, un haut-parleur en position d’indirect et posé sur socle : une voix, des phrases entrecoupées de silences. Dans le hall réverbéré, au premier plan, un autre haut-parleur posé sur socle, pour deux autres voix, et au second plan, quatre haut-parleurs fixés aux murs pour des bruits et des musiques. Au sous-sol, deux haut-parleurs, au sol et orientés vers le fond pour des vibrations et des ondes réverbérées. Derrière le mur, un haut-parleur caché, pour une voix (harangues et chants).

Instants Chavirés, Montreuil, 2008 – photos D.P.


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document

carton d’invitation Instants Chavirés, 2009 – graphisme Guillaume Constantin


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à propos

entretien avec Sophie Legrandjacques, guide de l’exposition VIP/Le Grand Café, Saint-Nazaire, 2011
entretien avec Guillaume Constantin, guide Instants Chavirés, 2008, repris in livre Installations (documents), 2009, fr./angl.

L’esprit d’escalier

L’esprit d’escalier
4 installations sonores pour écouteurs et smartphone
2017

exposition Les contraintes de l’endroit, Labex Arts, Université Paris 8, Saint-Denis, 2017 (cur. Matthieu Saladin)heures creuses 

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présentation de l’exposition et de l’application mobile :
L’exposition est invisible et laisse les espaces de l’université physiquement inchangés. Ses œuvres sont uniquement accessibles par l’écoute, via une application pour téléphone mobile à télécharger. Une fois installée, une carte permet de se repérer au sein de l’université et de se diriger vers les lieux des œuvres. Ces dernières se déclenchent automatiquement dès que l’on entre dans leur périmètre d’action et s’interrompent lorsque l’on en sort.
conception Matthieu Saladin, appli Orbe programmée par Stéphane Cousot


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bibliothèque de l’université

1 – salle violette

L’esprit d’escalier est un ensemble de quatre pièces sonores présentes dans quatre zones de la bibliothèque de l’université. Chacune est composée de deux couches : un élément musical puis des voix.
La première couche est un élément musical, un sas, tapis ou fil conducteur. La seconde couche, ce sont des voix, empêtrées dans leur parole bégayante : une syllabe, un mot, points de départ répétés, progressant vers un point d’arrivée sans cesse retardé, en une série de phrases longuement étirées.
Dans chacune des quatre salles (brune, bleue, rose et violette) choisies dans le parcours de la bibliothèque et pour chacune des compositions, les deux couches sonores se révèlent l’une après l’autre dans nos écouteurs et se superposent au fil de nos déplacements et de notre plus ou moins grande proximité avec la zone de diffusion de l’émission sonore (balise cachée).
 

extrait salle 1 

extrait

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photos D.P.


2 – salle brune

extrait salle 2

extrait

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photos D.P.



3 – salle rose

extrait

extrait salle 3

extrait

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photos D.P.



4 – salle bleue

 

extrait salle 4

extrait

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photos D.P.


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à propos

Spectres de l’audible, actes du colloque, entretiens autour de l’exposition, éditions Philharmonie de Paris, 2023

extrait

Un tout, dont je fais partie

Un tout, dont je fais partie
installation sonore pour 4 haut-parleurs
2008

collection du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
exposition personnelle Un tout, dont je fais partie, L’Aubette 1928, MAMCS, Strasbourg, 2012 (cur. Camille Gietler)

Un tout, dont je fais partie (A whole, that I am a part of) – version avec sous-titres anglais
Art premiere, gb agency, Art Basel, Bâle, 2008 (avec la collaboration de Christelle Chalumeaux, scénographie)

 

Les heures creuses 

Un tout, dont je fais partie est une oeuvre composite.
Dans l’entrée et l’escalier de l’Aubette 1928, l’installation diffuse une suite de pièces sonores parlées et musicales et dont les paroles sont scindées en deux unités symétriques.
À différentes hauteurs des paliers et des escaliers, deux premiers haut-parleurs diffusent les fragments de phrases éclatées en deux pôles qui dialoguent à distance et se font entendre en quinconce. Deux autres haut-parleurs, cachés dans l’entrée dans des espaces inaccessibles, diffusent les éléments musicaux en alternance ou en accompagnement des paroles.

extrait

extrait

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L’Aubette 1928, Strasbourg, 2012 – photos Matthieu Bertola


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version avec sous-titres

Un tout, dont je fais partie (A whole, that I am a part of). Dans un espace en forme de L et particulièrement feutré (isolation au sol et sur les murs), deux premiers haut-parleurs, fixés aux murs aux deux extrémités, diffusent les fragments des phrases scindées symétriquement. Au plafond et au sol, deux autres haut-parleurs disposés en diagonale, diffusent les éléments musicales en alternance ou en accompagnement des paroles.
Dans une position centrale, à équidistance des voix et comme un point d’étape dans le parcours, un écran vidéo diffuse la traduction écrite des paroles, ici rassemblées, unifiées. Traduction en anglais de Miles Hankin et Chet Wiener.
 

extrait

Art Basel, Bâle, 2008 – photos Christelle Chalumeaux (collaboration scénographie isolation phonique)


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à propos

entretien avec Camille Giertler, guide de l’exposition Un tout, dont je fais partie, L’Aubette 1928, MAMCS, Strasbourg, 2012
entretien avec Élodie Royer et Yoann Gourmel, in catalogue Installations (documents), 2009, fr.
entretien avec Élodie Royer et Yoann Gourmel, guide de l’exposition Art Première, gb agency, Art Basel, Bâle, 2008, angl.

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Le bout de la langue

Le bout de la langue
installation sonore pour 1 haut-parleur
1994

exposition Babylone, Le CAP, Saint-Fons, 2017
exposition Paysages avec objets absents, centre d’Art Fri Art, Fribourg, 2011
exposition Some time waiting, Kadist Art Foundation, Paris, 2007 (cur. Adam Carr)
exposition Fragments d’une collection, prêt Kadist Art Foundation, Préfecture, Cayenne, 2007 (cur. Marie-Claude Jeune)
exposition Un air de famille, Centre photographique, Lecture, 2004
exposition Expander 1.0, Revue Bloc Notes, Espace Jousse-Seguin, Paris, 1999

Le bout de la langue (The tip of the tounge) – version bilingue fr./angl. pour 2 haut-parleurs
exposition The Space Of Words, MUDAM, Luxembourg, 2009 (cur. Christophe Gallois)

L’installation Le bout de la langue découpe, échelonne et met en boucle
la première partie de la pièce sonore qui porte le même titre. C’est une installation pour voix seule.
Un seul haut-parleur diffuse une voix : point localisé dans l’espace, à hauteur d’oreille, plus ou moins au centre d’un espace. Respirations, amorces de phrases stoppées net, entrecoupées de longs silences. Une femme s’interroge, à la recherche de quelque chose dont elle ne se souvient soudain plus.
La durée des silences, relative au contexte de l’exposition et au lieu
investi, donne à l’oeuvre une forme en pointillé, qui la rend absente
et présente à la fois, discrète puis insistante pour nous qui lui prêtons
attention.

extrait 1

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1 Espace Jousse-Seguin, Paris, 1999 photo Stéphanie Ditche / 2-3 Kadist Art Foundation, Paris, 2007 – photos Kadist / 4 Fri Art, Fribourg, 2011 – photo Julie Langenegger


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version bilingue français/anglais pour 2 haut-parleurs

Le bout de la langue (The tip of the tongue).
Dans cette version bilingue, la voix française n’est plus seule.
À quelques pas d’elle, sur socle également, une seconde voix anglaise,
celle d’un traducteur qui traduit en style indirect, répète et commente,
en s’éloignant ou se rapprochant de la littéralité.
Traduction orale en anglais d’Éric Baudelaire.


extrait 2 version bilingue fr./angl.

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 MUDAM, Luxembourg, 2009 – photos D.P.


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document

carte postale, 2003


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à propos

entretien radiophonique par Collectif Èin, soundcloud, Le CAP, Saint-Fons, 2017
entretien avec Christophe Gallois, catalogue de l’exposition The Space Of Words, MUDAM, 2009, fr./angl.
entretien vidéo avec Yoann Gourmel et Mark Geffriaud, Kadist Art Foundation, Paris, 2006

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État liquide / Télépathie

État liquide / Télépathie 
installation sonore pour 5 haut-parleurs
2001

exposition City Sonics, Transcultures, Beaux-Arts Musée, Mons, 2007

État liquide / Télépathie (Telepathy) – version avec sous-titres anglais
exposition Homo Ludens Act III, Motive Gallery, Amsterdam, 2012

Les heures creuses 

L’installation État liquide/Télépathie articule deux plans sonores.
Sur le palier d’un musée, à cheval entre l’extérieur et l’intérieur, quatre haut-parleurs posés irrégulièrement au sol orientés vers le haut diffusent la pièce État liquide, comme un parterre sonore et musical (a mélodie répétée de gouttes d’eau et d’un martèlement métallique).
À l’entrée du bâtiment, à l’intérieur d’un sas vitré, un cinquième haut-parleur sur socle diffuse la pièce sonore Télépathie, pour voix seule (une femme parle au téléphone à une autre personne que l’on n’entend pas).
Les deux plans sonores, la voix et la boucle musicale, s’additionnent lorsque nous franchissons le seuil et entrons dans le musée.

extrait

extrait

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BAM, Mons, 2007 – photos D.P.


extrait

version avec sous-titres

État liquide/Télépathie (Telepathy). Dans la première partie de l’espace
de la galerie, les quatre haut-parleurs au sol pour le parterre sonore et
musical. Plus loin, dans une autre partie de la galerie, à la fin du parcours
de l’exposition, un haut-parleur sur socle diffuse la voix. Les deux plans
sonores s’additionnent lorsque nous accédons à l’espace avec la voix.
Troisième étape du parcours, trait d’union entre les deux couches sonores
mais aussi entre l’écoute et la lecture, un écran fixé au mur diffuse la
traduction (ici en version anglaise) sous-titrée et synchrone des paroles.
Traduction en anglais de Miles Hankin.

Motive Gallery, Amsterdam, 2012 – photos Mike Bink (avec oeuvre au mur de Pak Sheung Chuen)


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à propos

texte de Marine Vazzoler, article de presse Quotidien de l’art n°1749, 2019

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Les titres retrouvés

Les titres retrouvés
livres et texte
2010/… (
projet en cours)

exposition personnelle Il y a les nuages qui avancent, librairie du CIAP, Île-de-Vassivière, 2015

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Pendant la durée de l’exposition, dans la librairie du centre d’art et sur une table à part, un ensemble de livres est mis en vente, accompagnés au mur d’une liste de titres d’œuvres sonores. Pour chacun des titres, sont indiquées les références du livre et la page où il a été retrouvé.

Les titres retrouvés est un projet en cours. Il ne s’agit pas d’une œuvre
à proprement parler mais d’une documentation indirecte : la liste de titres de mes œuvres que je retrouve après-coup au hasard de mes lectures.
Des titres que j’ai choisis et fixés – je le précise – bien avant de les rencontrer dans des livres. Des titres qui me sont devenus propres,
que je me suis appropriés, qui ne sont jamais choisis en référence avec un écrit existant, mais que je retrouve plus tard, par hasard lorsque je lis
un livre, au milieu d’autres mots qui ne m’appartiennent pas. Présences occasionnelles et incongrues (« Tiens, mais qu’est-ce qu’il fait là ? »), parmi d’autres mots plus communs, les titres retrouvés sont des coïncidences : à chaque fois, quelque chose qui m’est très familier
et qui me saute aux yeux, comme si je voyais, sur une photo parmi
la foule, le visage d’une personne proche.



liste des titres retrouvés dans les livres, mise à jour 2023

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photos Aurélien Mole


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documents

extraits 

Il y a, ensuite in Comment sortir de la “barbarie critique” ? d’Andrei Minzetanu, Revue Critique 886, Minuit, page 282
Itinéraire in Collection de sable d’Italo Calvino, Points Seuil, page 32
Les liens invisibles in Proust Océan de Charles Dantzig, Grasset, page 258


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Les titres retrouvés dans les films

captures d’écran
2015/… (projet en cours)

Lectures aléatoires

en collaboration avec Charlotte Imbault

Lectures aléatoires
pièces sonores
2020

website my own documenta
pour écouter :  #1 – #2#3

conception, voix et réalisation : Charlotte Imbault et Dominique Petitgand
montage : Charlotte Imbault ou Dominique Petitgand
générique : Dominique Petitgand
photo : Dominique Petitgand

reuses 

Que se disent les livres entre eux ?
Lectures aléatoires est un jeu qui consiste à rebondir phrase après phrase
avec les ouvrages présents sous la main.

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Lecture aléatoire #1 s’est jouée avec 11 livres en présence :
Feuilles d’herbes de Walt Whitman, Chant-contre-chant de Pierre Sky,
revue Corps Objet Image, Les fous du son de Laurent de Wilde, Journal
de Susan Sontag, Les Argonautes de Maggie Nelson, Something Some
Things Something Else de Jeroen Peeters, Illuminations et nuits blanches
de Carson McCullers, L’attrait de Van Gogh de Hervé Gauville, Poèmes
jamais assemblés de Fernando Pessoa, revue Critique : André Bazin.
 


Lecture aléatoire #2 s’est jouée avec 11 livres en présence :
Disparitions de Paul Auster, Document 1966-1973 d’Amelia Rosselli,
L’enfer musical d’Alejandra Pizarnik, Poétique de la relation d’Édouard
Glissant, Voir le voir de John Berger, Nouvelles du grand possible
de Marcel Thiry, Le territoire du crayon de Robert Walser, Par surprise
de Henri Michaux, Marcel Proust de George D. Painter, Faulkner
de Monique Nathan, La Rencontre au cinéma, toujours l’inattendu arrive,
sous la dir. de Jacques Aumont.


Lecture aléatoire #3 s’est jouée avec les 22 livres des épisodes
précédents.

Son coin

Son coin
installation sonore pour 5 haut-parleurs et casques
1997

exposition personnelle Le bout de la langue, La Bâtie-Festival, Genève, 1997 (cur. Marie Jeanson)

 

Sur plusieurs étages, dans plusieurs salles et espaces d’un bâtiment administratif exceptionnellement non occupé (salle de réunion ou d’attente, couloir, cage d’escalier, palier) plusieurs lecteurs de disques avec haut-parleurs intégrés ou casques, sont posés en vue ou cachés,
et diffusent un ensemble de pièces sonores en version stéréo.

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 photos D.P.