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Le fil conducteur (pages)

Le fil conducteur (pages)
série de 41 pages d’écriture
2018

éditions multiples à 41 x 10 exemplaires (numérotés et signés)
format A4
chaque page vendue séparément 
pour commander : contact
50 € la page + port
liste des éditions disponibles sur demande

exposition La voix en attente, gb agency, Paris, 2018

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Au mur, un chemin de feuilles au format A4.
Les écritures raturées au centre des pages blanches sont une version papier de l’installation sonore Le fil conducteur.
Dans sa version sonore, l’œuvre met en relation deux couches sonores :
une voix éparpillée dans l’espace et des fréquences électriques qui interagissent avec elle en en censurant et remplaçant certains mots. 
Ces écritures sur papier incarnent visuellement une tentative de transcription fragmentaire et graphique des paroles censurées. Séquence par séquence, feuille par feuille, les mots et bouts de phrases de l’oeuvre sonore trouvent leur incarnation manuscrite, certains mots laissés libres (ceux qui émergent oralement du montage), d’autres, raturés, rendus illisibles.

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photos 1 Aurélien Mole / 2-3 D.P.

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  # 1                                                                                                                                                        # 17

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  # 30                                                                                                                                                        # 39

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La voix en attente

La voix en attente
documents en consultation
1992/2018

exposition personnelle La voix en attente, gb agency, Paris, 2018

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Différents documents sont en consultation.
Dans un espace de type salon d’écoute, au casque : Diffusion presqu’intégrale. Aux murs : interphone Elle me parle, pages d’écritures Le fil conducteur, vidéo (sans le son) des sous-titres de la traduction en anglais et en grec de la pièce À la merci.
Sur une table sous vitre : publications spéciales, extraits du livre Sommeil léger et Éphéméras.

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photos 1 et 3-6 Aurélien Mole / 2 et 7-9 D.P.

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At the mercy (Στο έλεος) – version muette avec traduction en anglais et en grec

Documentation éparpillée

documentation éparpillée
éditions et documents en consultation
1992/2022

exposition personnelle La distance abolie, Musée des Beaux-Arts de Nancy, 2022
exposition personnelle Documentation éparpillée, EMBA-galerie Manet, Gennevilliers, 2018

exposition personnelle Il y a les nuages qui avancent, CIAP, Île-de-Vassivière, 2015
exposition personnelle, gb agency, Paris, 2001

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Différents documents sont en consultation :
vidéo Mes écoutes, édition multiple Les voix blanches (map), publications spéciales, Éphéméras, catalogues, classeurs de textes et d’articles de presse, tampons encreurs, entretiens en écoute au casque…
Toute une documentation dispersée aux quatre coins d’un lieu (accueil, médiathèque, palier, vitrine) ou réunie dans un espace annexe, en parallèle à une exposition personnelle.

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Musée des Beaux-Arts de Nancy, 2022 – photos D.P.


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EMBA-galerie Manet, Gennevilliers, 2018 – photos Margot Montigny


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CIAP, Île-de-Vassivière, 2015 – photos Aurélien Mole


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gb agency, Paris, 2001 – photos Marc Domage

La tête la première

La tête la première
installation sonore pour 10 haut-parleurs
2009

exposition personnelle La tête la première, FRAC Haute-Normandie, Sotteville-lès-Rouen, 2009

 

Les heures creuses 

L’installation La tête la première est une oeuvre composite qui occupe un bâtiment dans son entier, quasiment d’un seul tenant et sur deux niveaux : le premier étage tient lieu de coursive et les ouvertures n’offrent pas de limite à la diffusion des sons.
Les dix haut-parleurs sont répartis dans tous les espaces et sur les deux niveaux et diffusent un ensemble de pièces.
Les voix trouvent refuge dans une petite salle du rez-de-chaussée plongée dans le noir, et sur la passerelle à l’étage : haut-parleurs à hauteur d’oreille. Les autres sons (cris – chants, souffles, sifflements, chocs, fréquence, pulsation,  choeur suspendu) sont, eux, répartis comme s’ils étaient des émanations de l’architecture elle-même : au sol, tout en haut sur les poutres (voûte sous le toit), sous l’escalier ou derrière un mur.
L’installation distribue une panoplie d’éléments sonores d’un tout à reconstituer. Elle ne possède pas de centre, n’utilise pas tous les haut-parleurs à la fois, joue avec les distances, connecte proches et lointains. Elle est composée de plusieurs pièces sonores et de silences, mettant en relation certaines des différentes parties, sur un mode de relation propre à chaque séquence. Parfois une voix se fait entendre seule ou entame un dialogue à distance avec une autre. Parfois un son, ou un élément musical, d’un bout à l’autre du bâtiment, accompagne une voix, d’autre fois, l’amplifie, la manipule ou la relativise.

extrait

extrait

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photos Marc Domage


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à propos

vidéo de Ghislaine Perichet, Une présence à l’œuvre, FRAC Haute-Normandie, 2009
entretien avec Marc Donnadieu, FRAC Haute-Normandie, 2009
texte d’Anne-Lou Vicente, article de presse mouvement.net, avril 2009
texte de Michelle Debat, article de presse lacritique.org, avril 2009
texte de Rahma Khazam, Milan, article de presse Flash Art International, mai 2009, angl.

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La cécité

La cécité
installation sonore pour 5 haut-parleurs
1997

exposition ON/OFF, FRAC Lorraine, Metz, 2007

La cécité (Blindness) – version avec sous-titres anglais
exposition personnelle, MUHKA, Anvers, 2006

 

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L’installation La cécité occupe un espace d’un seul tenant, en longueur, ne possédant qu’une entrée et plongé dans le noir et nous propose de vivre une expérience proche de celle qui nous est narrée : le passage de l’obscurité à la lumière.
L’entrée de l’espace est laissée ouverte pour permettre à la lumière d’éclairer les premiers mètres, puis de nous signifier, lorsqu’après avoir accédé au noir nous nous retournerons, où se trouvera la sortie. Dans le fond de l’espace – noir opaque et puits sans fond – un haut-parleur fixé à hauteur d’oreille et orienté vers l’entrée, diffuse une voix. Une femme nous délivre les différentes étapes d’un parcours dans le noir, le lent cheminement puis la sortie de l’obscurité à la lumière, de l’isolement total au retour rassurant parmi les autres. Sur les côtés, quatre haut-parleurs au sol diffusent une atmosphère sonore englobante : une vibration sourde et cotonneuse qui accompagne la lente progression aveugle puis le brouhaha collectif clair et cinglant qui annonce le retour à la lumière.

extrait

extrait

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FRAC Lorraine, Metz, 2006 – photos Rémi Villaggi


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version avec sous-titres
 
La cécité (Blindness). À l’extérieur et en pleine lumière, agissant comme une préfiguration ou une remémoration du récit, un écran diffuse la traduction (en anglais) synchrone des paroles (en français) entendues à l’intérieur. Traduction en anglais de Chet Wiener.

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à propos

texte de Dominique Petitgand, Revue Les Carnets de Syntone n°2, 2015
texte de Térésa Faucon, Images contemporaines – Arts, formes, dispositifs, livre, dir. Luc Vancheri, Aléas Cinéma, 2009
texte de Guillaume Désanges, catalogue de l’exposition ON/OFF, FRAC Lorraine, 2006, fr./all.

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Presqu’intégrale

Diffusion presqu’intégrale
performance sonore pour 2 haut-parleurs
1992/2015

pour une salle de spectacle, de concert ou tout autre lieu
durée 4 heures

dans le cadre de Récits & Paysages, Le Pavillon, Cinéma 104, Pantin, 2011
La Compagnie, Marseille, 2006
Festival Musique Action, CCAM-Scène Nationale, Vandoeuvre-lès-Nancy, 2004
Les Laboratoires d’Aubervilliers, 2003

version pour salon d’écoute
exposition personnelle La voix en attente, gb agency, Paris, 2018
exposition personnelle, Level One, gb agency, paris, 2015

Les heures creuses 

version pour salle de spectacle ou de concert

Je me suis toujours tenu de proposer des performances – séances d’écoute de courtes durées, ne dépassant pas les 45 minutes. La Diffusion presqu’intégrale, d’une durée de 4 heures, est une exception et une expérience : il s’agit pour une fois d’écouter dans sa quasi totalité – en version stéréo, dans un montage non chronologique, suivant un fil narratif et structuré par les silences – l’ensemble des pièces courtes que je réalise depuis plusieurs années. Toutes ces pièces sont issues d’un même matériau (principalement les voix) et des mêmes procédures d’enregistrement et de montage, même si chacune, par son titre, sa durée, mais aussi ses enjeux conceptuels, narratifs et formels propres, se révèle être autonome et singulière.
Ce qui motive cette proposition, outre son aspect rétrospectif, est peut-être ce que produisent la réunion et l’insistance, dans un même espace et sur une longue durée, des mêmes voix, des mêmes sons et atmosphères musicales.
Ces éléments découpés, dépliés, mis de côté puis repris, prennent l’allure d’un long récit ouvert, obsessionnel et complexe, aux multiples couches, perspectives et épanchements. La présence des voix comme guide, les paroles et les silences à jeu égal.
Pour assouplir la monumentalité de la proposition, la salle est plongée dans une pénombre aménagée permettant aux personnes qui ne souhaitent écouter qu’une portion de la diffusion (ce qui est possible compte tenu de son aspect fragmentaire), d’entrer et de sortir sans gêner les autres, nous laissant libre de choisir la durée de notre écoute.


version pour salon d’écoute

Dans une salle d’exposition, l’espace d’écoute est désigné
par une surface feutrée au sol et une assise munie de casques.

gb agency, Paris, 1-3 2015 / 4 2018photos Aurélien Mole


liste des pièces
1992/2015

1.    violon seul
2.    Tu es privé de tout ce que tu aimes
3.    intro Comptable
4.    Cette agitation
5.    Le sens de la mesure
6.    Certaines responsabilités
7.    Toujours, toujours
8.    Tôt
9.     Au ventre
10.   La rosée
11.   Itinéraire
12.   La chambre sourde
13.   Le bout de la langue
14.   Quelqu’étiquettes
15.   L’amorce des consignes
16.   Linge
17.   Train-train
18.   Un soulagement
19.   Je descends
20.   Une protection
21.   Un sacré paquet
22.   Moi, qui l’aimais tant
23.   Il y a (panorama) – extrait
24.   Robe longue et p’tite cravate
25.   Je ne sais pas
26.   Cette chanson
27.   6+1
28.   En tête
29.   La brosse à cheveux (muette)
30.   Je m’en vais
31.   Le prévu
32.   L’imprévu
33.   Quelqu’un
34.   L’impossible
35.   Par terre
36.   Dehors (2)
37.   Quelqu’un est tombé
38.   Du mercurochrome
39.   À portée de main
40.   En partance
41.   Clinique
42.   La tête la première
43.   Qui s’abat
44.   Il s’est précipité
45.   1/79
46.   La chaleur
47.   Mur
48.   On le retrouvera
49.   Le plus gros juron
50.   La dispute
51.   La surdité
52.   La tête
53.   Domicile
54.   La porte ne s’est pas ouverte (1)
55.   Le tour du cadran
56.   Plein air
57.   1/2/3
58.   Ce lointain
59.   Mon possible
60.   Il y a, ensuite
61.   Comme tout le monde
62.   Le visiophone odorant
63.   L’air qui rentre
64.   La cécité
65.   Dehors (1)
66.   À l’étouffée
67.   Au bord du quai – extrait
68.   Je m’en vais – extrait
69.   Expectoration à la clef
70.   Exhalaisons (ville)
71.   Par surprise
72.   La centrifugeuse
73.   Une douleur spéciale
74.   Fringale
75.   Menu
76.   Je marche
77.   Cet empêchement
78.   Les symptômes
79.   Lalalamour
80.   Son coin
81.   Il dormait
82.   Feu vert
83.   De l’éther
84.   Plomb
85.   Exhalaison
86.   Je m’endors
87.   Présage
88.   Au pied du lit
89.   Extinction
90.   La chaise
91.   Un faible pour le lac
92.   Un rêve comme un cauchemar
93.   Rêverie khmère
94.   Pleine nuit (2)
95.   Moi, qui
96.   La journée
97.   Courants d’air
98.   Epuisement
99.   La brosse à cheveux
100. J’ai changé
101. Fatigue
102. Visite imprévue, zéro
103. La tamponneuse
104. Bière
105. Soulagement/regret
106. Inciser
107. État liquide


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à propos

texte de Paul-Emmanuel Odin, La Compagnie, Marseille, 2006

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Quant-à-soi

Quant-à-soi
installation sonore pour 2 haut-parleurs
2002

exposition Chambres sourdes, Domaine de Rentilly, Bussy-Saint-Martin, 2011 (cur. Audrey Illouz)
exposition The mer, Site Capécure, Boulogne-sur-Mer, 2007 (cur. Amélie Codugnella)
Festival Archipel, Salle du Plain-Palais, Genève, 2002 (cur. Marie Jeanson)

Quant-à-soi (Aloofness) – version avec sous-titres anglais
exposition gb agency at Croy Nielsen Gallery, Berlin, 2009

Quant-à-soi (Terughoudend) – version bilingue français/néerlandais
exposition Vollevox, Komplot, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, 2004 

Quant-à-soi (-) – version bilingue français/thaÏ
exposition Here and Now, AARA Foundation, About Café, Bangkok, 2004 (cur. Nathalie Boutin)

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L’installation Quant-à-soi met en relation deux voix et articule deux plans sonores : un proche et un lointain.
Dans un premier espace, un haut-parleur diffuse la voix d’une femme. Il est posé sur un socle, quelque part en vue. Il a le statut du proche. La femme parle de liens invisibles qui la relient à d’autres. De longs silences entre les phrases laissent place à la seconde voix.
Dans un second espace caché, de l’autre côté d’un mur, un second haut-parleur diffuse la voix d’un homme qui hurle au loin, harangue et discourt de façon inintelligible. Il a le statut du lointain et semble provenir d’un espace fortement réverbéré. Le montage articule les liens invisibles entre les deux voix. Un passage chanté rend manifeste cet accord.

extrait 1 

extrait

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Domaine de Rentilly, Bussy-Saint-Martin, 2011 – photos Aurélien Mole


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Site Capécure, Boulogne-sur-Mer, 2007 – photos D.P.


Cette version occupe l’espace entier d’une très grande salle de spectacle vide (en dehors des heures de représentations et de répétitions).
La première voix, celle de la femme, est située à l’étage, au balcon, au milieu d’une rangée de sièges. C’est là que nous pouvons nous rendre pour entendre cette voix de près. La seconde voix, celle de l’homme hurleur, harangueur inintelligible, est cachée sur scène à l’intérieur du trou du souffleur. Elle se fait entendre de loin, résonant dans tout l’espace réverbéré.

Salle du Plain-Palais, Genève, 2002 – photos D.P.


version avec sous-titres

Quant-à-soi (Aloofness). Dans un espace intermédiaire, étape du parcours qui mène de la première voix à la seconde qui est cachée, un écran fixé au mur diffuse les sous-titres synchrone de la traduction (en anglais) des paroles (en français).
Traduction en anglais de Miles Hankin.

Croy Nielsen Gallery, Berlin, 2009 – photos D.P.


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version bilingue français/néerlandais

Quant-à-soi (Terughoudend). Dans cette version bilingue, la seconde voix a été remplacée par une voix de traductrice qui répète, commente et traduit en style indirect dans l’autre langue du pays d’accueil (le néerlandais).
Cette second voix a été enregistrée au téléphone, le souffle de l’enregistrement fait entendre la distance qui sépare les deux langues et la distinction entre les deux natures d’enregistrements. Cette version bilingue prend place sur deux haut-parleurs posés à l’intérieur d’un vaste ascenseur muni de sièges qui relie les étages d’un musée. Cet espace est une aire de repos, une pause entre les visites. Il a quasiment le statut d’espace public puisqu’en dehors des salles d’exposition à proprement parler.
Aux sons produits par la mécanique de l’ascenseur lui-même, sont ajoutés d’autres sons : couches souterraines indéterminées, vibrations, rumeurs, musicalisant l’ensemble et nous faisant douter quant à la provenance de ce que l’on perçoit. La durée des silences donne à l’oeuvre une présence troublante, discrète ou perturbante.
Traduction orale en néerlandais de Sophie Nys.


extrait 2 version bilingue français/néerlandais

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Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, 2004 – photos D.P.


version bilingue français/thaï pour casque

Quant-à-soi (-). Dans cette version bilingue, la seconde voix a été remplacée par une voix de traductrice, enregistrée au téléphone. La pièce est diffusée sur casques – dits « ouverts » pour permettre de continuer à entendre les sons environnants – prêtés sur demande pour parcourir en extérieur la rue qui relie les différentes étapes de l’exposition.
Les deux voix (en français et en thaï) se superposent, en alternance et en pointillé, comme un commentaire intérieur, sur les événements et activités de la rue.
Traduction orale en thaï de Tatsanai Wongpisethkul.

extrait 3 version bilingue français / thaï

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AARA Foundation, About Café, Bangkok, 2004 – photos D.P.


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à propos

– texte de Dominique Petitgand, livre Les liens invisibles, CIAP, Île-de-Vassivière, 2015, fr./angl.
texte d’Audrey Illouz, guide de l’exposition Chambres sourdes, catalogue, CNEAI / Domaine de Rentilly, 2011

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Itinéraire

Itinéraire
installation sonore pour 3 haut-parleurs
2006

Itinéraire (Itinerary) – version avec sous-titres anglais
exposition Parallax, Motive Gallery, Amsterdam, 2010
FIAC, gb agency, Paris, 2008

Les heures creuses 

version avec sous-titres

Itinéraire (Itinerary). Cette installation met en relation trois espaces et un point central.
Trois haut-parleurs posés sur socle et répartis dans chacun de trois espaces contigus et ouverts, diffusent une même voix scindée en trois unités. Une longue phrase (le récit des multiples étapes d’un itinéraire) est découpée en courts fragments et distribuée successivement sur les trois haut-parleurs, créant trois plans sonores distincts et hiérarchisés selon notre position : le proche, l’à-côté et le lointain sont déterminés par nos différents points d’écoute et nos déplacements.
À un endroit stratégique, central, équidistant des trois haut-parleurs, un écran  fixé au mur diffuse la traduction (en anglais) synchrone et écrite des paroles (en français), ici rassemblées en une unité retrouvée.
Traduction en anglais de Miles Hankin.

extrait

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FIAC, Paris, 2009 – photos Marc Domage (avec les autres oeuvres présentées par gb agency)


extrait

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Motive Gallery, Amsterdam, 2010 – photos Mike Bink

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La main coupée

La main coupée
installation sonore pour 5 haut-parleurs
2009

La main coupée (La mano tagliata) – version avec sous-titres italiens
exposition personnelle Legami invisibili, e/static > blank, Turin, 2010

version pour 9 haut-parleurs
exposition La planète des signes, prog. Squatteur, Le Plateau-FRAC Île-de-France Paris, 2009 (cur. Guillaume Désanges)

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version avec sous-titres

La main coupée (La mano tagliata). De la série Les liens invisibles, cette installation est une version avec bruits de Quant-à-soi. Elle met en relation deux espaces : un espace pour les bruits et un espace pour la voix.
Quatre haut-parleurs posés sur des tablettes aux murs d’une première salle diffusent à fort volume une série de bruits blancs et de parasites sonores entrecoupés de silences. L’apparition de chacune de ces brèves séquences est une surprise, un heurt. La disposition des haut-parleurs produit une présence englobante et perturbante à laquelle on ne peut échapper, mais la diffusion à fort volume propose de découvrir la richesse des textures.
Plus loin, par-delà un couloir, dans une salle plus petite, point privilégié que l’on met un temps à découvrir, un haut-parleur posé sur socle au centre diffuse la voix d’une femme. Ses propos en pointillé évoquent des liens invisibles entre une partie et un tout, une partie de soi qui nous serait enlevée comme une main coupée.
Chacune de ses phrases dialogue à distance avec les bruits entendus dans le lointain et provenant de la première salle.

Dans un espace intermédiaire, station du parcours qui mène des bruits à la voix, un écran fixé au mur diffuse la traduction (en italien) sous-titrée et synchrone des paroles (en français). Traduction en italien de Carlo Fossati.

extrait

extrait

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e/static > blank, Turin, 2010 – photos 1-9 D.P. / 10 Carlo Fossati



version pour 9 haut-parleurs

Dans cette version qui parasite quelques jours une exposition et occupe tous les espaces sans se soucier des œuvres présentes (sous l’invitation spéciale du curateur) huit haut-parleurs sont posés au sol et disséminés aux coins des différentes salles. Ils diffusent à fort volume la série des bruits entrecoupés de silences.
Exception au parcours, dans une des salles, point privilégié et central de l’œuvre, un haut-parleur posé sur socle diffuse la voix qui dialogue à distance avec les bruits provenant de toutes les salles aux alentours et au lointain.

FRAC Île-de-France, Le Plateau, Paris, 2009 – photos Martin Argyroglo (avec les oeuvres de l’exposition La planète des signes)


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à propos

– texte de Dominique Petitgand, livre Les liens invisibles, CIAP, Île-de-Vassivière, 2015, fr./angl.
texte de Claudio Cravero, article de presse exibart.com, Firenze, 2010, it.
texte de Jack Tone, article de presse edit-revue.com, Paris, 2009
texte de Dominique Petitgand, guide de l’exposition La Planète des Signes, Le Plateau-FRAC Île-de-France, 2009

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Con-trac-tions, con-signes

Con-trac-tions, con-signes
installation sonore pour 2 haut-parleurs
2016

exposition personnelle L’élément déclencheur, gb agency, paris, 2016

Les heures creuses 

Con-trac-tions, con-signes est une installation pour 2 haut-parleurs en symétrie.
Fixés aux murs à hauteur d’oreille, à proximité l’un de l’autre et de part et d’autre d’un axe (la place de l’écoute). Sur les haut-parleurs, deux voix entretiennent une relation de montage, de déclenchement, de tension, à propos de laquelle on ne peut dire qui manipule l’autre.
Chacune des deux voix, l’une à près l’autre, mots et syllabes en ping-pong, essaye d’aller au bout d’une phrase, dans une progression empêchée par la brièveté des fragments, des coupures arbitraires, des retours en arrière, des répétitions et des silences.


photo Aurélien Mole

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extrait transcription


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à propos

texte de Marie Cantos, communiqué de presse gb agency, 2016, fr./angl.

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