Catégorie : Non classé

La gorge sèche

La gorge sèche
installation sonore pour 10 haut-parleurs
2004

exposition personnelle La gorge sèche, Site Capécure, Boulogne-sur-Mer, 2004 (cur. Amélie Codugnella)


L’installation La gorge sèche est une oeuvre composite qui occupe un bâtiment industriel dans son entier et sur plusieurs niveaux. Une série de colonnes d’air, reliant les différents étages, fait entendre dans tout le lieu des séquences sonores (mécaniques indéterminées et choeur suspendu), diffusées depuis le sous-sol par quatre haut-parleurs cachés, qui s’échappent par de fines ouvertures en échos jusqu’à la toiture.
Au sous-sol, deux autres haut-parleurs dans les recoins diffusent des sons électriques qui s’associent aux premiers échappés, pour une écoute souterraine plus immersive.
Au rez-de-chaussée, trois haut-parleurs sur socle diffusent en alternance des voix (plusieurs récits à trois voix).
Plus loin, une porte dissimule un haut-parleur qui fait entendre, dans son interstice, le son d’un écoulement d’eau et d’une mélodie métallique.
Tous ces sons, ponctués par les silences et provenant des multiples étages, se lient à distance et entretiennent des relations de dialogue, d’accompagnement ou d’échos.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos D.P.


ddd

document

extraits du catalogue La gorge sèche – dessins d’Amélie Codugnella / notes D.P.dddd


ddd

à propos

entretien avec Guillaume Désanges in catalogue La gorge sèche, à table !, Boulogne-sur-Mer, 2004
catalogue de l’exposition, La gorge sèche, édition à table !, Boulogne-sur-Mer, 2004

dddd

Voix blanche

Voix blanche
installation sonore pour 6 haut-parleurs
2005

Voix blanche (Voci bianche) – version bilingue français/italien
exposition personnelle, Centre Culturel Français de Milan, 2005 (cur. Claire Burrus)

Les heures creuses 


Sur un même dispositif de six haut-parleurs, l’installation Voix blanche (Voci bianche) fait se succéder trois séquences sonores et musicales – dont État liquide / Télépathie – en version bilingue français/italien.
L’installation articule deux plans sonores : un fond et un premier plan, qu’elle fait découvrir dans une logique inversée. Au premier abord, à l’entrée, comme un premier écran sonore, quatre haut-parleurs cachés sur un toit intérieur au-dessus de l’espace central, diffusent des séquences sonores et musicales qui retombent en pluie et sur les côtés.
Plus loin, au fond de l’alcôve, deux haut-parleurs, posés au sol et tournés vers le fond en position d’indirect, diffusent différemment les voix. Sur la gauche, les voix en français, d’une femme puis d’un enfant, narratrice et narrateur des récits. Sur la droite, la voix d’une traductrice, enregistrée au téléphone, s’exprimant en italien, répétant et commentant en style indirect les paroles en français.
Lorsque nous nous trouvons dans l’alcôve, assis face à ces deux haut-parleurs, les sons provenant du toit se font entendre désormais comme une sous-couche d’accompagnement, sur laquelle se détachent, en premier plan, les voix dans les deux langues.
Traduction orale en italien de Marina Melancorteci.

extrait

extrait version bilingue fr./it.

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos CCF Milan


document

carton d’invitation – graphisme Baron Osuna et D.P.


gggg

à propos

 – texte de Dominique Petitgand, revue  La lettre du CCF Milan, janvier 2005

ddd

Expectoration à la clef

Expectoration à la clef
installation sonore pour 2 haut-parleurs
2002

exposition personnelle La tête la première, FRAC Haute Normandie, Sotteville-lès-Rouen, 2009

Expectoration à la clef (Extra expectoration thrown in) – version avec sous-titres anglais
Open Studios, Les Ateliers New Yorkais, ISCP, New York, 2005

 

Les heures creuses 


Deux haut-parleurs posés sur socle. Sur le haut-parleur de droite, une voix : un homme, le récit d’une course haletante, éprouvante, de sa difficulté à respirer, du point de côté qui vient et du goût du sang dans la bouche. Respirations et phrases interrompues, reprises, manipulées par le son musical (sifflements et fréquences tremblées) diffusé sur le haut-parleur de gauche.

version avec sous-titres

Expectoration à la clef (Extra expectoration thrown in).
Sur le côté, un écran d’ordinateur diffuse la traduction écrite et synchrone (en anglais) des paroles (en français).
Traduction en anglais de Chet Wiener.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu


photos D.P.

Mon possible

Mon possible
installation sonore pour 10 haut-parleurs
2006

exposition personnelle Mon possible, Le Confort Moderne, Poitiers, 2006

Les heures creuses 


L’installation Mon possible est une oeuvre composite qui occupe un bâtiment dans son entier et prend place dans un immense espace découpé en sept parties, ouvertes les unes aux autres.
Des sons de ballons entrecoupés de silences (première version de la pièce Les ballons) diffusés par quatre haut-parleurs en hauteur et à certains coins – figurant les grandes diagonales – font sonner le lieu et définissent la temporalité et les distances par les allers-retours, les échos et les rebonds créés dans les espaces fortement réverbérés.
En alternance avec ces séquences de ballons, dans le creux des autres parties de l’espace, quatre autres haut-parleurs fixés à mi-hauteur diffusent plusieurs éléments musicaux (fréquences, martèlements métalliques, stridences), et emplissent par fractions les volumes.
Enfin, deux haut-parleurs, positionnés à hauteur d’oreille dans les seuls parties feutrées du lieu, l’un en plein jour, l’autre dans un espace totalement noir, diffusent les voix et les récits, ponctuant et conduisant les musiques à distance.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos Guillaume Chiron


dddd

document
fffff

                                                                             affiche – graphisme Le Confort Moderne et D.P.


gggg
à propos

texte de Paul-Emmanuel Odin, La Compagnie, Marseille, 2006

jjjj

Avec et sans voix

Avec et sans voix
installation sonore pour 5 haut-parleurs
2006

Avec ou sans voix (Con voci e senza) – version avec sous-titres italiens
exposition personnelle Con voci e senza, e/static, Turin, 2006








L’installation Avec ou sans voix est une oeuvre composite qui fait entendre plusieurs séquences réparties sur un ensemble de cinq haut-parleurs.
Au centre de l’espace, délimité par un rond de moquette, un haut-parleur sur socle diffuse les voix, tandis qu’en périphérie, quatre haut-parleurs (trois au sol sur les côtés et un quatrième fixé au mur de l’entrée) diffusent les atmosphères sonores et musicales (en sous-couche d’accompagnement ou d’interlude).
Les séquences se succèdent dans différentes configurations : voix seule, voix avec musique, musique sans voix, sons seuls et silences.

version avec sous-titres

Avec ou sans voix (Con voci e senza). Au sol, près du centre, sur un second rond de moquette et en position d’indirect, un écran pour les sous-titres de la traduction (en italien) synchrone aux paroles (en français). Traduction en italien du Centre Culturel Français de Turin.
 

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos Carlo Fossati


jj
document

carton d’invitation

Cet empêchement

Cet empêchement
installation sonore pour 3 haut-parleurs
2001

exposition Être présent au monde, collection MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2007

Les heures creuses 


L’installation Cet empêchement occupe un espace d’un seul tenant, feutré et de taille modeste.
Un premier haut-parleur sur socle diffuse une voix : une enfant scande la litanie des empêchements lors d’une astreinte au domicile. Plus loin, deux autres haut-parleurs au sol, légèrement orientés vers le haut et en symétrie, forment un passage et diffusent la musique : un motif en escalier qui se répète, comme une intro en devenir, stoppée nette et reprise sans fin.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

photos 1-2 Élodie Royer / 3 pendant l’accrochage Stéphanie Ditche


gggg

à propos

texte d’Alexia Fabre, catalogue de l’exposition Être présent au monde, MAC/VAL, 2007, fr./angl.

ddd

Il y a

Il y a
pièce sonore pour casque ou 2 haut-parleurs
2005

Il y a (Der er) – version bilingue français/danois
exposition Always crashing in the same car, Galleri Susanne Ottesen, Copenhague, 2005 (cur. Jasper Sebastian Stürup)

Les heures creuses 


version bilingue français/danois

Il y a (Der er) est une version bilingue et recomposée de l’œuvre Il y a, ensuite.

Cette version en français et en danois est diffusée sur casque devant une vitrine qui laisse contempler la ville.
La voix de l’enfant reste en français mais la musique a disparu et la voix de la femme de l apièce d’origine a été remplacée par une traductrice qui s’exprime en danois, traduit, reprend et commente en style indirect les propos de l’enfant. Les deux voix, en quinconce et par ricochets, égrènent les différents fragments (panorama, détails porches ou lointains) d’un paysage indéterminé (entre l’imagination et la mémoire).
Traduction orale en danois de Christine Melchiors.

photo D.P.

ddd

extrait

hhhh

ffff

J’ai changé

J’ai changé 
installation sonore pour 5 haut-parleurs
2008

J’ai changé (I changed) – version avec sous-titres anglais
exposition Best of Kunstpreis Robert Schuman, Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, 2008



J’ai changé
est une oeuvre composite.
Sur un dispositif central (dans l’espace principal, un haut-parleur sur socle pour les voix) et périphérique (dans les parties annexes, quatre haut-parleurs au sol pour les éléments sonores et musicaux), plusieurs séquences se succèdent dans différentes configurations : voix seule, voix proche avec voix au lointain, voix avec musique, musique sans voix, sons seuls ou silences.

version avec sous-titres

J’ai changé (I changed). Au mur sur le côté de la partie centrale, un écran pour les sous-titres de la traduction. Traduction en anglais de Miles Hankin et de Chet Wiener.

extrait

hiuhuu

hiuhuu

hiuhuu

photos 1-2-4-5 D.P. / 3-6 Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg

Je parle

Je parle
installation sonore pour 4 haut-parleurs
2009

exposition personnelle Quelqu’un est tombé, abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l’Aumône, 2009

Je parle (I talk) – version avec sous-titres anglais
exposition personnelle Je parle, Diagonales, collection CNAP, École Supérieure d’Art, Clermont-Ferrand, 2010

Les heures creuses 

L’installation Je parle prend place dans un espace d’un seul tenant à l’acoustique très réverbérante. Deux premiers haut-parleurs, posés au sol et tournés vers les murs diffusent des éléments musicaux élémentaires et longs qui s’épanouissent dans la forte résonance du lieu et emplissent tout le volume. Dans le creux de ces séquences, en alternance et en écho, de l’autre côté de l’espace, lui tournant le dos (laissant le centre vide), deux autres haut-parleurs, posés chacun sur un socle et orientés vers une alcôve, diffusent des voix. Une série de phrases très courtes, entrecoupées de longs silences, de paroles retenues, empêchées, réduites parfois à un seul mot : deux enfants qui refusent de se parler.
Chaque alcôve, pour l’occasion isolée acoustiquement, devient une paroi feutrée dissociant chaque énonciation en deux faces, le mot et son écho.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

abbaye de Maubuisson, 2009 – photos Catherine Brossais


hhhhh

version avec sous-titres

Je parle (I talk). Pour cette nouvelle présentation dans un lieu beaucoup plus grand, l’installation n’a pas pour autant augmenter sa surface. Elle a pris place au centre de l’espace et c’est le vide autour qui est devenu plus important.

Dans un second lieu, une coursive vitrée, un écran, visible depuis la rue, diffuse les sous-titres de la traduction synchrone et en anglais des paroles entendues dans le lointain.
Traduction en anglais de Chet Wiener.
 

extrait

École Supérieure d’Art de Clermont-Ferrand, 2010 photos Clément Guignard


dddd

à propos

entretien avec Rahma Khazam, guide de l’exposition Je parle, École Supérieure d’Art, Clermont-Ferrand, 2010
texte de Rahma Khazam, article de presse magazine MCD, 2010
captation vidéo exposition abbaye de Maubuisson, réalisée par Julien Crépieux et Dominique Petitgand, 2009

fff

Je

Je
installation sonore pour 4 haut-parleurs
2005

exposition Chères Hantises, œuvres de la collection, FRAC Alsace, Sélestat, 2023
exposition Expérience sonore, prêt du FRAC Alsace, Musée d’Art Moderne, Troyes, 2016
exposition personnelle Je, Centre Culturel Colombier, Rennes, 2008
exposition Petites compositions entre amis, gb agency, Paris, 2005
exposition Tracking the traces, Concordia University, Montréal, 2005 (cur. Nicole Gingras)

Je (I) – version avec sous-titres anglais
exposition Je marche, j’ouvre une porte, je ferme une porte, Kasteel Wijlre, 2018 (cur. Tlön Projects)
 heures creuses 


L’installation Je occupe un espace d’un seul tenant.
Elle est composée de quatre haut-parleurs posés au sol, orientés vers le haut, placés et dirigés selon une logique qui nous échappe. On peut circuler au travers. On y entend quatre personnages (une fille, un garçon, une femme, un homme) qui décrivent, tour à tour et en quinconce, des actions qu’ils sont en train de faire. C’est une architecture de phrases courtes, entrecoupées de silences. Plusieurs récits se font jour, se faufilent dans les silences et s’entrecroisent au travers des phrases répétées, permutées, associées, dissociées.
 

version avec sous-titres

Je (I)
Pour cette version exposée dans un pays non francophone, le son reste exactement le même, les paroles restent en français. Seul, à l’écart, sur le côté et que l’on découvre dans un second temps, un écran fixé au mur diffuse, de façon exactement synchrone aux paroles, les sous-titres de la traduction.
Traduction en anglais de Miles Hankin.

extrait

extrait

hiuhuu

hiuhuu

1-2 FRAC Alsace, 2023 – photos Pierre Rich / 3 CCC Rennes, 2007 – photo Mathieu Harel-Vivier / 4-5 gb agency, Paris, 2005 – photos D.P. / 6 Concordia University, Montréal, 2005 – photo Eric Matson



version avec sous-titres

Kasteel Wiljre, 2010  – photos Peter Cox



document

carton d’invitation CCC, Rennes, 2007


dddd

à propos

transcription complète des 4 voix
texte de Pascalle Mansvelders, article de presse Beelden n°1, Rotterdam, 2018, néerl.
texte de Philippe Lepeut, notice de l’œuvre, collection du FRAC Alsace, 2013
texte de Nicole Gingras, catalogue de l’exposition Traces, Concordia University, Montréal, 2005, fr./angl.

hhhh